Le Transperceneige de Bong Joon Ho
J’avais adoré tous ses films précédents (memories of murder, the host, mother) et je ne suis pas déçu par son dernier. Très fort le bougre !
Le pitch : un train avec à l'avant, des voitures presque vides pour les nantis et dans les wagons de queue, le prolétariat crasseux qui subit surpopulation, promiscuité et sous-alimentation. Les bases de l'enfer sur roues !
Métaphore sociale limpide de la lutte des classes, Le transperceneige, aux accents écologiques, dénonce le cynisme du pouvoir absolu et affiche son refus d’accepter l’inacceptable. Une arche de Noé ferroviaire, une ode à la résistance où il faut prendre le power, le contrôle de la machine !
À la croisée du film d’auteur et du blockbuster, le transperceneige montre l’inexorable et sanglante progression des révoltés dans le train, raccourci flippant d’une humanité profondément inégalitaire. Quand le TGV percute le wagon à bestiaux, voilà ce qu’est le transperceneige. Une histoire folle, une histoire diabolique avec une mise en scène inspirée et vituose. Film spectaculaire et brutal, une ode à la résistance et à la révolution !Un très grand film et pis c’est tout !
Purée, le level est haut perché cette année. Plus la fin d’année approche et plus il sera difficile de faire un top 10 tchi tcha. Parole de Damianek
Le génie qu’est Bong Joon Ho c’est ce tchong là :